LE COMTE, Florent, Cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture, graveure ou Introduction à la connoissance des plus beaux Arts, figurez sous les Tableaux, les Statuës, & les Estampes, dédié à M. Mansart sur-Intendant des Bâtimens du Roy, &c, Paris, Etienne Picart - Nicolas Le Clerc, 1699 - 1700, 3 vol., vol. I.
Il acquiert une certaine réputation après la publication de son seul ouvrage, Le cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture et graveure ou introduction à la connoissance des plus beaux Arts, figurés sous les Tableaux, les Statuës et les Estampes, en trois volumes parus entre 1699 et 1700, chez Nicolas Le Clerc, qui avait épousé l’une de ses sœurs[5]. Chaque volume adopte une organisation similaire sur le principe de la compilation comprenant une première partie plus théorique ou historique, puis une seconde partie marquée par une nouvelle pagination, présentant différents catalogues. Le premier volume de l’ouvrage présente d’abord une histoire de l’architecture, puis des chapitres théoriques sur la peinture, la sculpture et la gravure. Une deuxième partie de l’ouvrage, offrant une pagination distincte, regroupe différents catalogues, soit dédiés aux œuvres de différents artistes, soit typologiques. L’un est ainsi consacré aux estampes du roi, un autre aux Mays des orfèvres ou encore, aux portraits présentés dans la galerie du Palais Royal. Le second volume adopte une organisation similaire, une première partie de l’ouvrage étant consacrée à une histoire de la peinture et de la vie de quelques peintres, une seconde partie, marquée par une nouvelle pagination, présentant des catalogues d’œuvres de différents peintres. Le troisième volume est également éclectique, les premiers chapitres traitant de la peinture française, entre approche historique et biographique, la seconde partie de l’ouvrage étant dédiée à la gravure et aux catalogues des œuvres de Le Brun et de Raphaël. Est inséré dans ce volume un catalogue des peintures, sculptures et estampes exposées au Salon en 1699, destiné à « faire part à tous les absents de ce qu’ils n’ont point vu », lequel est considéré comme l’un des premiers du genre, entre description et forme primitive de critique d’art[6].
Dédié à Mansart, alors protecteur de l’Académie, l’ouvrage s’adresse aux amateurs, Le Comte revendiquant « une lecture utile aux curieux »[7], offrant, comme le sous-titre le précise, une Introduction à la connoissance des plus beaux arts, figurés sous les Tableaux, les Statues, les Estampes. Cette portée pratique de l’ouvrage se traduit aussi dans l’organisation, les trois volumes comprenant tables des sujets, tables des noms ainsi que plusieurs planches synthétiques présentant les marques des graveurs. L’établissement de ces tables et des catalogues des graveurs amène l’auteur à être considéré comme continuateur de l’œuvre de Michel de Marolles[8] dans l’étude de la gravure[9]. Le Comte y fait plusieurs fois références, mais s’appuie aussi sur d’autres auteurs qu’il liste dans sa préface, tels que Pline, Junius, Isaac Bullart, Félibien, Monier[10]. Mais c’est surtout aux Sentimens d’Henri Testelin[11] que Le Comte fait le plus souvent référence, de manière explicite ou de manière implicite. En effet, l’étude comparée des deux textes a montré qu’une grande partie de la théorie de Florent Le Comte sur la peinture est une reprise stricte de l’ouvrage de Testelin.
Le cabinet des singularitez connaît un certain succès comme en témoigne sa réédition à Bruxelles seulement deux ans après la parution du dernier tome[12]. Son travail a été largement utilisé et en particulier celui sur les notices biographiques et les catalogues d’artistes. Dubois de Saint‑Gelais[13], Descamps[14], Dezallier d’Argenville[15] le citent à plusieurs reprises. Il est également diffusé au‑delà des frontières du royaume, étant utilisé par des auteurs anglais[16] et hollandais[17], les trois volumes faisant même l’objet d’une traduction en néerlandais dès 1744[18], elle-même rééditée en 1761[19]. Mais l’ouvrage de Le Comte est aussi largement critiqué, et ce, dès la parution du premier tome. Dans l’introduction du second volume, l’auteur se défend ainsi des critiques faites à son égard. Il n’en demeure pas moins qu’il reste le premier biographe de plusieurs artistes, comme Puget[20].
Flore César
[1] Biographie universelle, Paris, Michaud, 1842, vol. 71, p. 101-102
[2] LE COMTE, Florent, Le cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture et graveure, Paris, Estienne Picard et Nicolas Le Clerc, 1699-1700, 3 vol.
[3] Ibid., tome III, Avertissement, n.p.
[4] « Histoire de l’Académie de Saint Luc », Archives de l’art français, 1915, tome IX, p. 352.
[5] JAL, Augustin, Dictionnaire critique de biographie et d’histoire, Paris, Henri Plon, 1867, p. 756.
[6] COURDE DE MONTAIGLON, Antoine, GUIZOT François Pierre, Critique faites sur les salons depuis 1699 et du salon de 1810, Paris, J.-B. Dumoulin, 1852, p. 4.
[7] LE COMTE, op. cit., préface, n.p.
[8] DE MAROLLES, Michel, Catalogue des livres d’estampes et de figures en taille-douce, Paris, Frédéric Leonard, 1666.
[9] HEINECKEN, Karl-Heinrich, Dictionnaire des artistes dont nous avons des estampes, Leipzig, Jean Gottlob, Immanuel Breitkopf, 1778, 4 vol., tome I, p. XII.
[10] LE COMTE, op. cit., tome I, n.p.
[11] TESTELIN, Henry, Sentimens des plus habiles peintres du tems, La Haye, Matthieu Rogguet, vers 1693-1694.
[12] LE COMTE, Florent, Le cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture et graveure, Bruxelles, Lambert Marchant, 1702.
[13] Conférences, tome IV, vol. I, p. 19-20.
[14] DESCAMPS, Jean-Baptiste, La vie des peintres flamands, allemands et hollandois, Paris, Charles-Antoine Jombert, 1753, tome I, p. VIII.
[15] DEZALLIER D’ARGENVILLE, Antoine-Joseph, Abrégé de la vie des peintres, Paris, de Bure l’Aîné, 1745-1755, 3 vol.
[16] Sculptura Historico-technica : or the history and art of engraving, London, 1747
[17] CORNELIS, Bart, « A reassessment of Arnold Houbraken’s Groote schouburgh”, Simiolus : Netherlands Quarterly for the History of art, 1995, vol 23, n°2/3, p. 163-180.
[18] LE COMTE, Florent, Het konst-cabinet der bouw- schilder- beeldhouw- en graveerkunde, of inleiding tot de kennis dier fraaije weetenschappen, vervat in der schilderyen, stand-beelden en prenten, Utrecht, Arnoldus Lobedanius, 1744-1745, 2 vol.
[19] LE COMTE, Florent, Het konst-cabinet …, Dortrecht, Abraham Blussé, 1761, 2 vol.
[20] GRELL, Chantal et STANIC Milovan (dir.), Le Bernin et l’Europe : du baroque triomphant à l’âge romantique, Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne, 2002, p. 305.
Dedication
Jules-Hardoin Mansart
Sommaire at n.p.
Table des matières at 223
Dédicace(s) at n.p.
Préface at n.p.
Madrigal at n.p.
Privilèges at n.p.
LE COMTE, Florent, Cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture et graveure ou Introduction à la connoissance des plus Beaux Arts, figurés sous les Tableaux, les Statues & les Estampes, Bruxelles, Lambert Marchant, 1702, 3 vol.
LE COMTE, Florent, Cabinet des singularitez d’architecture, peinture, sculpture et graveure ou Introduction à la connoissance des plus Beaux Arts, figurés sous les Tableaux, les Statues & les Estampes, Genève, Minkoff Reprint, 1972.
LE COMTE, Florent, Het konst-cabinet der bouw- schilder- beeldhouw- en graveerkunde of inleiding tot de kennis dier fraaije weetenschappen, vervat in de schilderyen, standbeelden en prenten. Behelzende, behalven een beknopte leevensbeschryving der aloude schilders en beeldhouwers, ook die der latere Italiaansche, Fransche, Hoogduitsche en Nederlandsche meesters, die zo wel in de schilder- en bouw-, als plaatsnykunde uitgemunt hebben, benevens de catalogi hunner werken. Verrykt met een verhandeling over het glas- schilderen, een vertoog over het etzen, en wat tot het leeren en oeffenen dier kundigheid vereischt word, en andere weetenswaardige zaaken, Dordrecht, Abraham Blussé, 1761, 2 vol.
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CHRISTIN, Olivier, « Du culte chrétien au culte de l’art : la transformation du statut de l’image (XVe-XVIIIe siècles) », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 49-3, 2002 - 2003, p. 176-194 [En ligne : http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.493.0176 consulté le 30/08/2016].
MICHEL, Christian, LICHTENSTEIN, Jacqueline et CASTEX, Jean-Gérald (éd.), Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Les conférences, 1712-1746, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2010, 6 tomes, tome IV, 2 vol.
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MEYER, Véronique, « « Florent Le Comte et la gravure », Nouvelles de l'estampe, n° 261, 2018, p. 44-62 », Nouvelles de l'estampe, 2018, p. 44-62 [En ligne : https://journals.openedition.org/estampe/289 consulté le 28/04/2018].
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QUOTATIONS
Il faut donc concevoir pour une bonne fois ce que l’on doit trouver de beau dans ces figures ; la correction de la forme y est entiere, la pureté & l’élegance des contours, la naïveté & la noblesse des expressions, la varieté, le beaux choix, l’ordre & la negligence des ajustemens ; mais sur tout une grand simplicité, qui retranche tous les ornemens superflus, qui n’admet que ceux où l’artifice semble n’avoir aucune part, & qui rendant la nature toûjours maîtresse, la fait voir plus noble, plus grande, & plus majestueuse : voilà ce qu’on peut trouver de plus remarquable dans les Sculptures antiques, & ce qui en fait le veritable goût.
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il faut parler premierement de l’Attitude, & remarquer que les proportions consistent en hauteur, largeur & grosseur.
Qu’elles ne peuvent être sans le corps dont elles sont les mesures, de même qu’elles ne se trouvent pas dans une partie imparfaite, & qu’elles se distinguent par le sexe, par l’âge, & par la condition.
Il faut observer de quatre sortes de PROPORTIONS, suivant la difference des qualitez, & du temperamment : les unes grosses & courtes, les autres delicates & sveltes, de fortes & puissantes, de grêles & deliées, sur lesquelles proportions l’on se peut proposer des mesures tirées, tant sur le naturel que sur les belles figures antiques ; & pour se faciliter la pratique des proportions singulieres, nos Maîtres ont établi des mesures prises sur la grandeur de la face, la partageant en trois parties, & chacune de ces parties en quatre pour les plus petites choses ?
Considerez les differens degrez de l’enfance & de la jeunesse, les proportions de l’homme en son âge viril ; ils se peuvent examiner seulement de deux sortes ; l’une dans les figures nobles & heroïques, l’autre dans les hommes rustiques & païsans.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 13 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 13 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Au sujet de la figure du Laocoon & de ses deux enfans qu’Agesander, Polidorus & Athenodorus jadis si celebres Sculpteurs ont rendu comme un miracle de l’Art, je pourrois entrer en déduction du mouvement des MUSCLES, leurs situations, leurs formes, leurs principes, leur étenduë & leurs offices, […] cela fait remarquer que tous les mouvemens se font de la vertu qui leur est envoyée par la volonté ; que c’est la raison pour laquelle ils sont définis des instrumens immediats du mouvement volontaire ; qu’il y en a de quatre sortes. Le premier, la contraction, qui se fait lors que le muscle se retire à son principe ; le second, la conservation de l’action ; le troisième, la relaxation, & le quatrième, la decadence ou abatemens des parties lors que l’action cesse. De là il sera facile de conclure, que lors qu’un muscle fait son action, il se grossit en se retirant vers son principe, cependant qu’il diminuë & défaut à la fin ; c’est ce qui cause l’inégalité & la beauté des contours : d’où l’on jugera aisément que la connoissance du mouvement des muscles est d’autant plus necessaire aux étudians, qu’elle sera à apprendre la juste proportion du corps humain, & ses veritables contours
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 14-15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 14-15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Il faut aussi remarquer que les figures qui sont d’une belle proportion font ordinairement des actions grandes & majestueuses, par la relation qu’il y a entre la forme des corps & la disposition des esprits qui les animent
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Il faut aussi remarquer que les figures qui sont d’une belle proportion font ordinairement des actions grandes & majestueuses, par la relation qu’il y a entre la forme des corps & la disposition des esprits qui les animent ; que la noblesse & la majesté des actions consistent dans la grandeur & dans la liberté des parties
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Il faut aussi remarquer que les figures qui sont d’une belle proportion font ordinairement des actions grandes & majestueuses, par la relation qu’il y a entre la forme des corps & la disposition des esprits qui les animent ; que la noblesse & la majesté des actions consistent dans la grandeur & dans la liberté des parties
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Il faut aussi remarquer que les figures qui sont d’une belle proportion font ordinairement des actions grandes & majestueuses, par la relation qu’il y a entre la forme des corps & la disposition des esprits qui les animent ; que la noblesse & la majesté des actions consistent dans la grandeur & dans la liberté des parties ; que les belles proportions sont toûjours accompagnées de force & d’agilité
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Il faut aussi remarquer que les figures qui sont d’une belle proportion font ordinairement des actions grandes & majestueuses, par la relation qu’il y a entre la forme des corps & la disposition des esprits qui les animent ; que la noblesse & la majesté des actions consistent dans la grandeur & dans la liberté des parties ; que les belles proportions sont toûjours accompagnées de force & d’agilité ; que la force d’un homme paroît à avoir la poitrine large, les épaules grosses & pleines, les bras puissans, dont les muscles soient ressentis & les articles bien noüés ; que l’agilité se remarque par les hanches étroittes, les genoüils & les chevilles des pieds resserrées, le gras de la jambe troussé & un peu charnu, ce que l’on peut voir sur le naturel par les mouvemens que l’on lui peut faire prendre, & sur les figures antiques de l’APOLLON, du BACCHUS, des LUTTEURS & du GLADIATEUR.
AGASIAS (d'Éphèse), Guerrier combattant, dit Gladiateur Borghèse, v. 100 avant J.C., marbre, h. 199, Paris, Musée du Louvre, MR 224 / Ma 527.
AGESANDROS OF RHODES, ATHENODOROS et POLYDOROS, Laocoon et ses fils, 40 avant J.C. - 20 avant J.C., marbre, 208 x 163 x 112, Vatican, Vatican, Museo Pio-Clementino, Inv. 1059.
ANONYME, Apollon du Belvédère, v. 130 - v. 140, marbre, h. 224, Vatican, Vatican, Museo Pio-Clementino, inv. 1015.
ANONYME, Bacchus de Versailles, IIe siècle après J.C., marbre, 221 x 81 x 77, Versailles, Château de Versailles, MR 105.
ANONYME, Les lutteurs, 27 avant J.C. - 476 après J.C., marbre, 89 x 90, Firenze, Uffizi, Inv. 61 et 216.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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AGASIAS (d'Éphèse), Guerrier combattant, dit Gladiateur Borghèse, v. 100 avant J.C., marbre, h. 199, Paris, Musée du Louvre, MR 224 / Ma 527.
AGESANDROS OF RHODES, ATHENODOROS et POLYDOROS, Laocoon et ses fils, 40 avant J.C. - 20 avant J.C., marbre, 208 x 163 x 112, Vatican, Vatican, Museo Pio-Clementino, Inv. 1059.
ANONYME, Apollon du Belvédère, v. 130 - v. 140, marbre, h. 224, Vatican, Vatican, Museo Pio-Clementino, inv. 1015.
ANONYME, Bacchus de Versailles, IIe siècle après J.C., marbre, 221 x 81 x 77, Versailles, Château de Versailles, MR 105.
ANONYME, Les lutteurs, 27 avant J.C. - 476 après J.C., marbre, 89 x 90, Firenze, Uffizi, Inv. 61 et 216.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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le Peintre doit avoir sur tout le compas dans l’œil, & le Sculpteur au contraire à la main.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 14 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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En l’attitude du GLADIATEUR, il faut remarquer la position de la figure & le contraste de ses parties ; en l’une l’on trouvera parfaitement bien observée la ponderation, qui est la regle de la bien poser sur son plan, & que le creux du col porte à plomb sur la cheville du pied qui soutient tout le corps,
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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En l’attitude du GLADIATEUR, il faut remarquer la position de la figure & le contraste de ses parties ; en l’une l’on trouvera parfaitement bien observée la ponderation, qui est la regle de la bien poser sur son plan, & que le creux du col porte à plomb sur la cheville du pied qui soutient tout le corps, & dans l’autre l’on observera cette maxime à l’égard des actions agissantes, à sçavoir que quand un bras se leve & se hausse, la jambe du même côté doit baisser & reculer, ainsi du reste.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 15 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Ne peut-on pas dire en parlant du GRAND TORSE que l’on a remarqué entre les excellens Antiques QUATRE SORTES DE MANIERES DIFFERENTES.
L’une que l’on nomme forte & ressentie, laquelle a été suivie de Michel-Ange, du Carache & de toute l’Ecole de Boulogne, & que cette manière avoit été attribuée à la Ville d’Athenes.
La seconde un peu foible & effeminée qu’on tenuë Maître Etienne de Losne, Franqueville, Pilon & même Jean de Boulogne, laquelle avoit été estimée venir de Corinthe.
La troisième, comme de tendresse & de grace, particulièrement pour les choses delicates, que l’on tenoit qu’Apelles, Phidias & Praxitelle ont suivie pour le dessein ; cette manière avoit été fort estimée & l’on tenoit qu’elle venoit de Rhodes.
Mais la quatriéme est douce & correcte, qui marque les contours grands, naturels, coulans & faciles ; cette manière étoit de Sicyone Ville du Peloponnese, d’où étoit Herodote [sic] Auteur de ce Torse, lequel s’est perfectionné en choisissant & joignant ensemble ce qu’il y avoit de plus parfait en chacune de ces manieres. On estimoit aussi que ce rare Sculpteur avoit fait le petit Torse de femme, qui est reconnu de tous les Sçavans pour surpasser en beauté tous les autres Antiques.
APELLES
CARRACCI, Annibale
FRANCQUEVILLE, Pierre de
GIAMBOLOGNA (Jean de Boulogne)
HERODOTOS
LAULNE, Etienne de
MICHELANGELO (Michelangelo Buonarroti)
PHIDIAS
PILON, Germain
PRAXITELES
TESTELIN, Henry
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 16-17 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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l’on peut dire que les Peintres & les Sculpteurs sont veritablement imitateurs des ouvrages du Tout-puissant, & se font entendre d’un langage muet, mais neanmoins fort éloquent ; ce qui obligea un des plus grands hommes qui ait éclairé l’Eglise par ses écrits de s’écrier, en achevant l’Oraison Funebre d’un Saint de son Siecle : « Oh quel avantage !
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l’on peut dire que les Peintres & les Sculpteurs sont veritablement imitateurs des ouvrages du Tout-puissant, & se font entendre d’un langage muet, mais neanmoins fort éloquent ; ce qui obligea un des plus grands hommes qui ait éclairé l’Eglise par ses écrits de s’écrier, en achevant l’Oraison Funebre d’un Saint de son Siecle : « Oh quel avantage ! La Peinture l’emporte aujourd’hui sur le discours : qui se pourroit persuader qu’une éloquence muette fût si forte & si persuasive ? Je vous ay comme étalé en plusieurs periodes la vie & les miracles du Saint personnage, & cette peinture les fait voir d’un seul regard ; elle a toûché l’ame par le plus délicat & le plus noble de ses sens, & s’est expliquée par un langage qui se fait entendre à tous les peuples de la terre.
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Mais pour venir à ce que vous demandez, cela est bien assez expliqué dans ce qui est rendu public à la Haye par le Sieur Tetelin, & si ce n’étoit qu’on le trouve imprimé, & que par consequent il est facile de le voir ; je dirois bien que toutes les differences à remarquer dans les « PROPORTIONS, se doivent aussi observer à l’égard des CONTOURS, puisque c’est par leur moyen que l’on peut former leur diversité, & qu’il y a quatre sortes de sujets qui forment autant de differences de proportions.
Les sujets vulgaires, Pastorales, & Champêtres doivent avoir leurs contours GROSSIERS, ONDOYANS, & INCERTAINS ; j’apelle ondoyans, la manière de dessiner où l’on ne voit aucun muscle qui commande à l’autre, mais qu’ils s’entresuivent également : Que les grossiers & incertains, sont tels que les muscles paroissent confondus avec les tendons & les arteres, & où rien n’est articulé ; ce qui sera à des sujets simples, & à des gens grossiers.
En des sujets serieux, où la nature doit être representée belle & agreable, les contours doivent être NOBLES & CERTAINS, passant doucement de l’un à l’autre, en formant les parties grandes & précises, comme il paroît aux figures des jeunes hommes & des filles, où l’on ne voit rien d’aigu, mais au contraire, les contours bien coulans.
Quant aux contours qu’on peut nommer GRANDS, FORTS, RESOLUS & ARRETES, ce sont ceux ausquels il ne se trouve rien de douteux, les principaux muscles commandant souverainement aux moindres, où il n’y a rien que de choisi & de bien ordonné : & cette manière de contours artistes excedant la naturel, qu’on appelle PUISSANS, AUSTERES, & TERRIBLES : Puissans, parce qu’ils font paroître les figures grandes & majestueuses, & qu’ils forment de grandes parties ; Austères, n’ayant rien que de solide & de necessaire, laissant à part toute la délicatesse des veines, arteres, & tendons qui se rencontre dans les autres contours : cette manière n’est propre qu’à representer des Divinitez.
Les contours terribles, sont pour des ouvrages éloignés de la vûë, & pour representer des Geans. Ne m’avoüerez-vous pas que sans beaucoup de raisonnement, il est aisé de conclure qu’un Peintre doit éviter autant qu’il sera possible, les contours petits & chetifs, à moins d’y être obligé par la necessité des sujets, & la varieté du contraste, & que le Tableau du Saint Michel, peint par Raphaël, est un illustre Exemple pour appuyer les beaux sentimens que je viens de vous déduire, en considerant la noblesse & la précision des proportions & des contours dans la figure du Saint Michel, & la pesanteur de ceux du Demon, qui fait un si agreable contraste & qui represente si bien la nature des sujets, qu’ils peuvent passer pour regle par leur autorité. »
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 16-17 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit ici d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 17 et 18 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit ici d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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j’apelle ondoyans, la manière de dessiner où l’on ne voit aucun muscle qui commande à l’autre, mais qu’ils s’entresuivent également
Les sujets vulgaires, Pastorales, & Champêtres doivent avoir leurs contours GROSSIERS, ONDOYANS, & INCERTAINS ; j’apelle ondoyans, la manière de dessiner où l’on ne voit aucun muscle qui commande à l’autre, mais qu’ils s’entresuivent également : Que les grossiers & incertains, sont tels que les muscles paroissent confondus avec les tendons & les arteres, & où rien n’est articulé ; ce qui sera à des sujets simples, & à des gens grossiers.
En des sujets serieux, où la nature doit être representée belle & agreable, les contours doivent être NOBLES & CERTAINS, passant doucement de l’un à l’autre, en formant les parties grandes & précises, comme il paroît aux figures des jeunes hommes & des filles, où l’on ne voit rien d’aigu, mais au contraire, les contours bien coulans.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 16-17 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit ici d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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dans un endroit où il [ndr : Testelin] traite de L’EXPRESSION, vous verrez que le sens de ce qui est dit à ce sujet, est que « le Peintre se doit attacher aux caracteres qui conviennent à l’idée du sujet, & négliger les circonstances qui n’y sont pas absolument necessaires ; qu’il doit être aussi fidèle en ses representations, que l’Historien dans ce qu’il expose ; il faut que leurs expressions soient sublimes par la noblesse du genie qui les y éleve, & tous deux doivent être tres-jalous de la pureté, & verité des Histoires sacrées, puisque la Peinture doit instruire l’esprit aussi-bien que le divertir dans le même moment.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 19 et 21 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit ici d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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Quant à l’Allegorie, il faut considerer la difference qu’il y a entre des figures de Divinitez fabuleuses, & des figures Allegoriques ; que souvent la Fable est incompatible avec la verité, ; mais que ce seroit faire une injustice à un Peintre doüé d’un excellent genie, de l’empêcher de joindre l’Allegorie à l’Histoire, pour en exprimer les mysteres, lorsqu’il le peut faire sans nuire à l’intelligence du sujet, & qu’il sçait caracteriser ses expressions par des touches d’autant plus spirituelles, qu’elles sont speciales à son sujet. […] C’est ce qui a fait dire que la Peinture est une Poësie muette, & la Rhetorique des Peintres.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 21 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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A l'égard des expressions particulieres, il est dit que la passion est un mouvement de l’ame qui reside dans la partie sensitive, lequel se fait pour suivre ce que l’ame croit luy être bon, & fuïr ce qu’elle s’imagine lui être mauvais.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément aux pages 21 et 22 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Il s'agit d'un des seuls extraits où Testelin est cité explicitement.
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Que ce que l’on appelloit ACTION, n’est autre chose que le mouvement de quelque partie, & que ce mouvement ne se fait que par le changement des muscles, lesquels ne se meuvent que par l’entremise des nerfs qui les lient, & qui passent au travers d’eux. Que les nerfs n’agissent que par les esprits qui sont contenus dans les cavitez du cerveau, & que le cerveau ne reçoit ces esprits que du sang, qui passant continuellement par le cœur, fait qu’il se rechauffe, & se rarefie de telle sorte, que le plus subtil monte, & porte au cerveau certains petits airs ou vapeurs, lesquels passant par une infinité de petits vaisseaux, dont le cerveau est rempli, s’y spiritualisent, d’où ils se répandent aux autres parties, par le moyen des nerfs qui sont comme autant de filets, ou tuyaus qui portent ces esprits dans les muscles, selon qu’ils en ont besoin, plus ou moins, pour faire l’action à laquelle ils sont appellez : ainsi le muscle qui agit le plus, reçoit le plus d’esprits, & par consequent devient plus enflé que les autres.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 22 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Cet extrait est également tiré du livre "Les passions de l'âme" de René Descartes (Paris, Henry Le Gras, 1649), articles I et II.
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dans la DISPOSITION ou ORDONNANCE, il y a trois parties à considerer. PREMIEREMENT, la COMPOSITION DU LIEU, à l’égard de la disposition des choses qui doivent servir de fond, qui sont Païsages inhabitez ou habitez.
Des BATIMENS, qui sont champetres ou reguliers, comme Architecture, dont la difference se connoît par ses Ordres, & par ses Aspectes. L’assemblage des deux, où il faut tenir pour maxime generale ; 1°. De composer de grandes parties. 2°. De negliger de certains endroits, pour faire valoir les autres. 3°. Faire paroître de l’agitation à toutes les choses mobiles ; prendre garde au plan, & à la position des corps, qui sont solides & fermes naturellement, comme les montagnes, ou par artifice, comme les bâtimens.
Ou MOBILES, soit par un mouvement volontaire comme les animaux ; ou par quelque puissance étrangere, comme les plantes & machines artificielles.
Ou ELOIGNES en toutes les differences qui se peuvent rencontrer, tant par ceux qui sont élevez, qu’abaissez.
La DISPOSITION DES FIGURES selon les grouppes, lesquels font liaison du sujet & arrêtent la vûë ; où il faut considerer quatre choses. La conjonction des figures, ce que l’on appelle GROUPPE, (mot Italien qui veut dire assemblage de plusieurs corps).
La proximité des figures, qu’on peut nommer LA CHAINE.
Que le grouppe soit soutenu de quelque chose qui lui serve d’arboutant, c’est ce que l’on peut nommer aussi LE SOUTIEN, & qui le joint avec tous les grouppes, bien que détachez les uns des autres.
Et l’application du clair & de l’obscur.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 29 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694), mais aussi dans sa "Table des préceptes sur l'ordonnance". Il s'agit d'un des rares extraits où Tetelin est explicitement cité.
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Les Anciens n’ont-ils pas attribué deux appetits à la partie sensitive de l’ame, rangeant dans le CONCUPISCIBLE, les passions simples & dans l’IRASCIBLE les plus farouches, celles qui sont composées, pretendant que l’amour, la haine, le desir, la joye & la tristesse sont renfermées dans le premier, & que la crainte, la hardiesse, l’esperance, le desespoir, la colere, & la peur resident dans l’autre ; cela peut être expliqué plus au long. On conclut qu’il est impossible de prescrire precisément toutes les marques des differentes passions, à cause de la diversité de la forme, & du temperamment ; qu’un visage plein ne forme pas les mêmes plis, que celui qui sera maigre & desseiché […]. Qu’ainsi le Peintre doit avoir égard à toutes ces differences, pour conformer les expressions des passions au caractere des figures, à la proportion & aux contours.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 24 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694).
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Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 24 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694). Ce passage se retrouve également chez Le Brun dans sa conférence consacrée à l'expression des passions (6 octobre et 10 novembre 1668)
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dans la DISPOSITION ou ORDONNANCE, il y a trois parties à considerer. PREMIEREMENT, la COMPOSITION DU LIEU [...] La DISPOSITION DES FIGURES selon les grouppes, lesquels font liaison du sujet & arrêtent la vûë ; où il faut considerer quatre choses. La conjonction des figures, ce que l’on appelle GROUPPE, (mot Italien qui veut dire assemblage de plusieurs corps).
La proximité des figures, qu’on peut nommer LA CHAINE.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 29 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694), mais aussi dans sa "Table des préceptes sur l'ordonnance".
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dans la DISPOSITION ou ORDONNANCE, il y a trois parties à considerer. PREMIEREMENT, la COMPOSITION DU LIEU, [...] La DISPOSITION DES FIGURES selon les grouppes, lesquels font liaison du sujet & arrêtent la vûë ; où il faut considerer quatre choses. La conjonction des figures, ce que l’on appelle GROUPPE, (mot Italien qui veut dire assemblage de plusieurs corps).
La proximité des figures, qu’on peut nommer LA CHAINE.
Que le grouppe soit soutenu de quelque chose qui lui serve d’arboutant, c’est ce que l’on peut nommer aussi LE SOUTIEN, & qui le joint avec tous les grouppes, bien que détachez les uns des autres.
Comme de nombreuses autres parties de texte, ce passage de Florent Le Comte est tiré de l'ouvrage "Les Sentimens (...)" de Testelin, plus précisément à la page 29 de l'édition de La Haye (Matthieu Rogguet, vers 1693-1694), mais aussi dans sa "Table des préceptes sur l'ordonnance". Il s'agit d'un des rares extraits où Testelin est cité explicitement.